 | L'enfance d'Adrien FAVEAU, imprégnée de musique et de peinture, guide très tôt le jeune homme vers les toiles et les pinceaux. Même lorsqu'il entreprend des études de commerce, il s'inscrit à des cours d'arts plastiques en parallèle. Finalement, la peinture s'impose, dépassant le simple passe-temps pour devenir une nécessité |
Au fil des toiles, Adrien FAVEAU explore la ville et les thématiques urbaines. Il y traque la beauté du quotidien, l'esthétique du banal. A l'intérieur du beau/banal, il introduit parfois des instants, une nuance éphémère : averse, coucher de soleil,
Le tableau semble alors capter le moment, introduisant dans l'uvre une temporalité fugace, un accident. Si les lieux célèbres qu'il peint situent la scène dans l'espace, ils sont souvent rejetés à l'arrière plan, pour signifier que le sujet principal, ça n'est pas le monumental mais bien la rue. Ainsi, Adrien FAVEAU met au centre de ses toiles une esthétique de la banalité, une beauté fragile qu'il cherche dans la normalité dépersonnalisée de la ville. Adrien FAVEAU aime mélanger les techniques, varier les gestes. Pinceaux, couteaux, mais aussi tampons, rouleaux d'imprimerie, tout sous sa main devient objet de création. Puis il gratte et attaque la peinture, par endroits, avec des solvants. On voit donc qu'Adrien FAVEAU donne, dans son uvre, une interprétation et une vision très personnelle de la ville. Il fait de notre espace à tous un lieu de manifestation de la beauté. |